BRUYAS Alfred

Jacques Louis Alfred Bruyas (1821-1877), mécène. Inhumé au cimetière Saint-Lazare de Montpellier.

2016-04-13 21_09_35-File_Glaize-Bruyas.JPG - Wikimedia CommonsLe 15 août 1821 à Montpellier, naissent les jumeaux Jacques-Louis et Charles-Marie Bruyas, dans la maison du vicomte de La Peyrade, grand-rue, au sein d’une riche famille montpelliéraine : leur père Jacques Bruyas, époux de Françoise Félicité Deidier, est agent de change et associé à la banque Tissié-Sarrus.

Jacques Louis, qui se fera appelé ensuite Alfred, fait des études chez les dominicains de Sorèze, puis se consacre à l’art et étudie la peinture auprès de Charles Matet, professeur à l’Ecole des beaux-arts de Montpellier. En 1846, il part en Italie et décide de devenir collectionneur, désireux de constituer une galerie de tableaux présentant l’évolution de l’art français au XIXe siècle. Il s’intéresse bien évidemment aux oeuvres de ses concitoyens montpelliérains Alexandre Cabanel et Glaize, puis il monte à Paris entre 1849 et 1854, où il découvre, au-delà des artistes classiques et académiques, la modernité, à travers l’œuvre de Courbet.

Bruyas devient dès lors le mécène de Courbet et l’invite à Montpellier. Le séjour de ce dernier de mai à septembre 1854 a été rendu célèbre et immortalisé par le tableau intitulé la « Rencontre ou Bonjour Monsieur Courbet »: on y voit l’accueil réservé par Bruyas au peintre à sa descente de la diligence.

"La Rencontre" (1854), huile sur toile, 129*149 cm, Musée Fabre de Montpellier

« La Rencontre » (1854), huile sur toile, 129*149 cm, Musée Fabre de Montpellier. « Le plus courbé des deux n’est pas celui qu’on pense ! » comme on dit au Clapas

Bruyas donne au Musée Fabre sa très riche collection de tableaux dès 1868 : la galerie Bruyas, avec ses nombreux chefs-d’oeuvre de Delacroix et de Courbet,  est dès l’époque admirée ; le maire, Jules Pagézy, le nomme conservateur à vie des salles abritant sa collection.

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Auguste Glaize, Intérieur du cabinet de Bruyas, 1848.

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2016-04-13 21_14_19-Alfred Bruyas - Eugene Delacroix - comme un fac similé d'art de reproArteRentier, célibataire, chevalier de la Légion d’honneur, de santé fragile, il décède à 55 ans le 1er janvier 1877, dans sa maison rue Rey, et est inhumé au cimetière Saint-Lazare.

Tombe de la famille Bruyas [photo ass MP]

Tombe de la famille Bruyas
[photo ass MP]

Sépulture d'Alfred BRUYAS (Collectionneur d'oeuvres d'art 1821-1877) (Section F)

Tombeau de la famille Alicot-Bruyas
[photo ass MP]

Sépulture d'Alfred BRUYAS (photo tirée du côté gauche)

Tombeau de la famille Alicot-Bruyas
[photo ass MP]

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